Vous avez passé des heures à poncer Sim City dans votre jeunesse ? N'en jetez plus : Cities Skylines est fait pour vous. Adaptation en version jeu de plateau du célèbre jeu vidéo, lui-même successeur spirituel du Sim City susmentionné, Cities Skylines est l'application la plus littérale de ce que pourrait donner un city builder de papier. On est ici dans la pure simulation, avec ce que cela implique en termes de mécaniques de jeu.

D'abord, le jeu est 100% coopératif ; c'est l'immense différence avec les autres jeux du genre, Quadropolis et Suburbia notamment. Il conviendra donc tout particulièrement à celles et ceux qui veulent éviter les mauvais joueurs et les gros compétiteurs... Autre avantage de ce choix majeur, le jeu propose une version solo absolument jouissive, qui procure des sensations proches de celles que l'on peut vivre derrière son ordinateur. On recommande d'ailleurs de jouer seul ou à deux, potentiellement trois mais pas davantage : le jeu y perd clairement en fluidité.

En termes de mécaniques, Cities Skylines lorgne du côté de la simulation la plus réaliste possible, bien sûr allégée par l'absence de processeurs. Les règles sont simplissimes : chacun son tour, on pose une carte correspondant à un quartier sur le plateau de jeu (résidentiel, industriel, commercial), et on en active les effets en déplaçant certains curseurs : pollution, poubelles, trafic, criminalité, énergie, etc. Evidemment, si les curseurs plongent dans le rouge ou dépassent certains seuils, votre ville commencera à serrer les dents !

Tout est donc question d'équilibrage et de dosages, pour tenter de trouver les meilleures configurations possibles pour faire grossir sa ville sans trop aller dans le mur. Ces mécaniques donnent à Cities Skylines un côté très casse-tête, une sorte de puzzle-game urbanistique qui ravira les fans, mais aussi les plus néophytes.