Les food trucks n’ont pas réinvestis que nos places et trottoirs : les rayons des magasins de jouets aussi ! Lorsque la haute bourgeoisie Sylvanian ne se repose pas pépère au coin d’un feu de cheminée, elle sort en famille pour déguster un bon hot-dog. Il semblerait que le tissu commercial ait changé, dans ce petit monde peuplé d’écureuils et lapins bien sapés… Surfant historiquement sur l’univers forestier, rural et quelque peu traditionaliste, la maison Sylvanian a finalement su s’adapter à son temps. Que penseraient les ancêtres de la famille chats persans s’ils observaient leurs petits enfants se retrouver au camion du coin ?

L’avantage avec les jouets c’est que ce sont les enfants qui écrivent l’Histoire, au-delà des codes dictés par le fabricant ! Et si Monsieur souris a envie de s’enfiler un kebab sauce samouraï le dimanche pour remplacer la dinde farcie, qu’il le fasse. Certes, tous ces petits produits ont quand même l’air de coûter un bras, mais c’est déjà une belle avancée dans la généalogie de ces fameuses figurines. L’important, c’est encore qu’il n’y ait ni tables ni tabourets de prévus pour la clientèle : elle n’aura qu’à s’asseoir sur le gazon d’un parc ou se réapproprier les marches d’un escalier imaginé.

On en a parlé sur Demain la ville :
Déjeuner sur rue : portrait d’une urbanité contemporaine