The Beast From 20,000 Fathoms 69cm x 102cm
Le Monstre des temps perdus (The Beast from 20,000 Fathoms) est un film américain d’Eugène Lourié, sorti en 1953. Nous vous proposons ici l’affiche belge. Pour information, voici le résumé du film :
« Dans les années 1950, un test nucléaire, Operation Experiment, est conduit au-delà du Cercle Arctique. Mais l’explosion réveille une créature gigantesque, endormie sous la glace depuis 100 million d’années, qui commence à se diriger vers la côte Est des États-Unis, coulant de nombreux navires et un phare sur son passage. Lorsque le monstre arrive à Manhattan, il sème le chaos le plus total… »
27 x 40 In – 69cm x 102cm
L'avis de Margot Baldassi
Si vous connaissez un peu l'Histoire du cinéma de genre présentant des attaques de monstres géants, vous reconnaîtrez sans doute le synopsis originel de Godzilla (1954) dans le pitch de ce film américain de 1953... Car, si c'est une hérésie morale de voir les studios américains se réapproprier rapidement le mythe de Godzilla (alors que cette figure cathartique naît de la blessure atomique infligée aux Japonais par les Etats Unis), on ne peut pas nier que le premier film mettant en scène le reptile nippon s'inspire largement du scénario d'un film produit outre-Pacifique ! Donc, même si ce ne sont clairement pas les premières victimes des attaques et essais nucléaires délenchés dans les années 1940-50, ce sont bel et bien les Etats Unis qui ont créé la trame du célèbrissime monstre japonais post-traumatique ! C'est pourquoi nous voulions ici rendre hommage à ce "monstre des temps perdus" version Arctique.
Par ailleurs, avouez que l'affiche belge est vraiment jolie, de par ce dégradé de couleurs d'abord, mais surout pour cette scène d'agitation urbaine annonçant un bon moment de panique au cinéma. La bête furieuse et imposante, surgissant au beau milieu d'un parc d'attraction guilleret : quel scénario plus réjouissant pour mettre en pièces la démesure des villes américaines ?
On en a parlé sur pop-up urbain :
Joyeux Godzillanniversaire ! Hommage au roi des destructeurs