Le Roi et l’Oiseau Édition Prestige

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Remastérisation image et son haute définition. Édition limitée et numérotée contenant le blu-ray et le DVD du film + bonus, un livret sur le film, 5 reproductions, le CD de la bande originale du film, une enveloppe Kraft contenant : 3 éphémérides de Jacques Prévert, 1 fac-similé d’une lettre écrite par Paul Grimault à Jacques Prévert, l’affiche 2013 du film, un fac-similé de l’original de la partition de la musique du thème principal écrite de la main du compositeur Wojciech Kilar.

L'avis de Louis Moulin

Le plus grand dessin animé français, source d’inspiration assumée d’Hayao Miyazaki, se déroule tout entier dans une ville imaginaire : la capitale du royaume de Takicardie. Organisée de manière verticale, depuis la ville-basse où vivent les prolétaires jusqu’au 296e étage du palais où se situent les appartements-secrets-de-sa-majesté, la cité est une métaphore sociale à la Métropolis. Au service d’un pouvoir autocratique, elle est remplie de passages secrets, pièges et chausse-trappes et sous un contrôle policier permanent.

Evidemment, la ville-basse finit par se révolter, stimulée par des oiseaux et un couple formé d’une bergère et d’un ramoneur de peinture, échappés de leurs cages et de leurs cadres respectifs comme on s’échappe d’une condition sociale assignée. C’est toute la ville qui, dans une séquence inoubliable, en finira détruite par un robot géant. Pour reconstruire une urbanité, et donc une société, plus juste ?

On en parlait sur pop-up urbain :
“Le Roi et l’Oiseau”, ma première leçon d’urbanisme