WETA Collectibles – Diorama de Minas Tirith 46 cm x 21 cm x 31 cm

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Façonnée par WETA, studio de post-production créé en 1986 par Peter Jackson himself, ce diorama de Minas Tirith reproduit fidèlement la forteresse du Retour du Roi, troisième volet de la saga Le Seigneur des Anneaux. En d’autres termes, ce sont les mêmes personnes qui sont à l’origine du décor original aperçu dans le film, et de cette reproduction miniature ! Huit personnes ont travaillé dessus, pour plus de mille heures de modélisme et de peinture à la main. Le produit est évidemment une pièce de collection, à l’instar des autres objets imaginées par WETA pour les films de Peter Jackson (armures, cités elfiques, etc.)

L'avis de Philippe Gargov

Inutile d’y aller par quatre chemins : si vous êtes multimilliardaire, ce chef d’oeuvre se doit de trôner dans votre manoir. Minas Tirith est en effet, tous genres confondus, l’une des plus belles villes imaginaires que la fiction ait enfantées, et cette maquette de six kilos (!) en offre une somptueuse incarnation miniature. Capitale du Gondor, principal royaume des Hommes dans le Seigneur des Anneaux, la ville fortifiée fait directement face au Mordor - la Terre du Mal, dominée par l’oeil de Sauron. Minas Tirith est à ce titre le dernier rempart, au sens littéral comme au figuré, de l’Humanité telle que représentée dans l’oeuvre de Tolkien.

Une Humanité pour autant loin d’être manichéenne, comme l’a maintes fois souligné l'auteur au cours de ses écrits, marqués par la lâcheté et la cupidité de certains édiles humains. En ce sens, Minas Tirith représente aussi le complexe de supériorité des souverains du Gondor, qui n'ont rien à envier à leurs chers voisins du Mordor, et dont la cité fortifiée reflète la soif de puissance et le caractère fondamentalement belliqueux. C’est peut-être aussi ce que nous évoque cette pointe rocailleuse surplombant la Cité Blanche : un rappel à l’ordre stipulant qu’à trop vouloir se protéger du Mal qui nous fait face, on en oublie parfois celui qui sommeille en chacun de nous. Voilà aussi pourquoi, à condition d’en avoir les moyens bien sûr, cette petite merveille nous fait tant saliver : quelles autres villes du monde pourraient se targuer d’une telle charge symbolique ?